Vos consultations
Il est recommandé de faire suivre la grossesse par un ou plusieurs professionnel(s) de santé : sages-femmes, médecins généralistes, échographistes et/ou gynécologues-obstétriciens.
Ce suivi peut se dérouler en cabinet de ville ou en centre hospitalier.
Médicaments & Grossesse
A retenir
En cas de grossesse, il est important :
- d’en informer tous les professionnels de santé (y compris les dentistes, pharmaciens, radiologues, kinésithérapeutes…) ;
- de prendre l’avis d’un professionnel pour toute prise de médicament, même déjà connu.
La gravité des risques varie selon plusieurs critères :
Ils dépendent de la molécule mais aussi de la dose, de la durée du traitement et du stade de la grossesse.
L'auto-médication
ATTENTION À L’AUTOMÉDICATION
Cette recommandation s’applique aussi bien pour les médicaments sans ordonnance que pour la phytothérapie, les compléments alimentaires et les huiles essentielles.
Peu de données scientifiques existent sur ces produits chez la femme enceinte. Ils sont donc à éviter.
Vrai ou Faux ?
Grossesse et infections
Gestes barrières :
Certaines mesures d’hygiène peuvent limiter les risques de transmission des virus. En période d’épidémie , adoptez les « gestes barrières » !
Grippe :
La vaccination contre la grippe est recommandée chez la femme enceinte : elle protège la mère et également le bébé après sa naissance et jusqu’à ses 6 mois
Avant la survenue de l’épidémie de grippe, pensez à vous faire vacciner, ainsi que les personnes qui vivent dans votre foyer. La vaccination est gratuite pour les femmes enceintes, quelque soit le trimestre de grossesse.
COVID 19 :
La vaccination contre la COVID 19 est recommandée chez la femme enceinte : dans son avis du 17 novembre 2021, le Collège national des gynécologues et obstétriciens français recommande la vaccination de toutes les femmes enceintes, quel que soit le stade de la grossesse.
La vaccination des femmes enceintes est recommandée dès le 1er trimestre de grossesse.
De manière générale, les femmes enceintes sont plus à risque de développer des formes graves de Covid-19 que les femmes du même âge qui ne sont pas enceintes. Cette plus forte vulnérabilité accroît les risques de complications de la grossesse, la survenue d’accouchement prématuré et de complications pour le fœtus et le nouveau-né chez les femmes enceintes infectées au Covid-19. Une femme enceinte non vaccinée s’expose à des risques majeurs pour sa santé et celle de son enfant.
Foire aux questions COVID et grossesse : ICI.
Toxoplasmose :
Conseils si vous n’êtes pas immunisée contre la toxoplasmose
Pour prévenir toute contamination par le parasite de la toxoplasmose, appliquez les conseils suivants:
- ne mangez pas de viandes crues ou peu cuites ;
- nettoyez soigneusement les fruits et légumes et faites-les bien cuire ;
- lavez soigneusement vos ustensiles de cuisine ;
- n’oubliez pas de bien vous laver les mains avant de préparer le repas ou de passer à table ;
- évitez le jardinage et le contact avec les chats.
Documentation à télécharger ici
Grossesse : surveillance sérologique et prévention de la toxoplasmose et de la rubéole (HAS 2012)
La toxoplasmose est une infection causée par un parasite qui peut être transmise à l’enfant pendant la grossesse si la mère ne possède pas d’immunité.
L’infection est généralement sans symptôme chez l’adulte, mais elle peut entraîner des complications pour le fœtus si elle est contractée pendant la grossesse.
Comment se transmet la toxoplasmose ?
Le parasite responsable de la toxoplasmose se trouve principalement :
- dans la viande crue ou peu cuite,
- dans les fruits et légumes souillés de terre non lavés,
- et dans les déjections de chats, notamment via la litière.
Quels gestes de prévention adopter ?
Si vous n’êtes pas immunisée, il est important de suivre ces mesures d’hygiène simples tout au long de la grossesse (et dès le projet de grossesse) :
- Lavez-vous soigneusement les mains après avoir manipulé de la viande crue, du terreau ou des légumes non lavés, et avant chaque repas.
- Consommez uniquement de la viande bien cuite. Évitez les tartares, carpaccios, méchouis, brochettes et viandes saignantes.
- Nettoyez soigneusement les fruits et légumes, en particulier s’ils sont consommés crus (salades, fraises…).
- Évitez le contact direct avec les chats : ne manipulez pas la litière vous-même, ou portez des gants et lavez-vous les mains ensuite. Évitez aussi de leur donner de la viande crue.
Un suivi régulier est prévu
En l’absence d’immunité, un suivi sérologique mensuel (prise de sang) est recommandé pendant toute la grossesse pour détecter rapidement une éventuelle contamination. Si une infection est confirmée, un traitement adapté peut être proposé pour protéger le fœtus.
Listériose :
Conseils pour éviter de contracter la listériose pendant la grossesse:
Évitez les aliments à risque :
- fromages au lait cru,
- charcuterie cuite
- aliments servis à la coupe,
- poissons fumés, poissons crus, coquillages crus, surimi, tarama…,
- graines germées crues (soja…)
- viande crue (viande hachée)
Veiller à la propreté de la cuisine, du réfrigérateur…
Documentation à télécharger ici
Cytomégalovirus (CMV) :
Le cytomégalovirus (CMV) est une infection virale très fréquente. C’est la principale infection congénitale en France et l’une des infections les plus courantes chez la femme enceinte.
Cette infection virale passe le plus souvent inaperçue mais elle peut, dans certains cas, être dangereuse pour le fœtus quand elle survient au début de la grossesse ou juste avant la grossesse.
Quels précautions à prendre ?
- Lavage fréquent des mains
- En particulier si vous êtes en contact avec un jeune enfant et surtout si il fréquente une collectivité (crèche, garderie):
- Ces précautions s’appliquent aussi à votre conjoint, et sont à respecter jusqu’à l’accouchement.
Prévenir l’infection à cytomégalovirus lors de la grossesse
En l’absence de vaccination, la prévention repose donc sur des gestes indispensables si la future maman n’est pas immunisée.
Il est recommandé aux femmes enceintes et aux conjoints, en contact familial ou professionnel avec des enfants de moins de trois ans :
- de ne pas sucer la cuillère ou la tétine, et de ne pas finir le repas des enfants de moins de 3 ans ;
- de ne pas partager les affaires de toilette (gant de toilette) avec des enfants de moins de 3 ans ;
- de limiter le contact buccal avec les larmes et/ou la salive des enfants de moins de 3 ans ;
- de se laver soigneusement les mains à l’eau et au savon après chaque change ou contact avec les urines (couche, pot, pyjama…).
Ces précautions s’appliquent aussi dès l’arrêt de la contraception, si vous envisagez une grossesse.
Sport et grossesse
La pratique du sport n’est pas incompatible avec la grossesse et elle est même recommandée chez les femmes ne présentant pas de complications ou de facteurs de risque spécifiques. Elle permet notamment de limiter une prise de poids excessive et la survenue du diabète gestationnel.
Les modifications du corps liées à la grossesse
La grossesse induit des modifications corporelles qui imposent le respect de certaines règles :
- tous les sports ne peuvent pas être pratiqués,
- les efforts conduisant à une fatigue répétée ou importante doivent être proscrits,
- l’alimentation doit être adaptée à la pratique du sport, à la patiente et à sa grossesse,
- un suivi médical régulier conduisant à une réévaluation régulière de la pratique sportive doit être effectué.
Quelles activités physiques pratiquer ?
La grossesse est, en général, associée à une baisse de l’activité physique : moins de 25 % des femmes en cours de grossesse suivent les recommandations d’activité physique qui sont de 30 minutes de marche par jour (hors contre-indications médicales).
Or la sédentarité en cours de grossesse favorise la prise de poids et majore le risque de diabète gestationnel.
La grossesse normale ne contre-indique pas l’activité physique à condition de choisir une activité physique ou sportive adaptée.
Voici une liste non exhaustive d’activités physiques pouvant être pratiquées durant la grossesse :
- La marche. Elle reste de loin l’activité la plus pratiquée durant la grossesse.
- La natation. C’est un sport complet qui fait travailler tous les muscles sans traumatisme.
- La gymnastique douce, en évitant les exercices en position ou le risque de perte d’équilibre.
- Le yoga adapté à la grossesse, avec des exercices respiratoires et posturaux adaptés.
- Le vélo d’appartement ou sur du plat.
- Les exercices de renforcement musculaire, renforcement du périnée si besoin, étirements musculaires sont recommandés, des exercices de renforcement musculaire des membres supérieurs avec de petites haltères sont possibles.
Les activités sont possibles jusqu’au 3e trimestre inclus, hors contre-indication médicale, en particulier celles où le poids du corps est allégé, en particulier la natation. La pratique est possible jusqu’à terme sauf si apparition de symptômes, essoufflement, saignement, céphalée, vertige, perte de liquide amniotique, apparition de retard de croissance intra utérin, contractions utérines…
Tout symptôme doit conduire à l’arrêt de la pratique et à une évaluation médicale.
Quels sports sont contre-indiqués ?
- Les sports de contact : sports collectifs.
- Les sports dits de combat, karaté, taekwondo, judo, boxe, lutte…
- Les sports avec lesquels le risque de chute est inhérent à la pratique.
- Les exercices en décubitus dorsal, couchée sur le dos sont contre-indiqués.
- La plongée avec bouteille est formellement contre-indiquée (risque mort fœtale).
Et pour les sportives de haut niveau ?
Si la spécialité sportive n’est absolument pas compatible avec l’état de grossesse, il est souhaitable de proposer un sport de substitution.
L’évaluation médicale sert de base à la prescription ou à l’autorisation d’exercices physiques possibles en cours de grossesse : la question se pose dès la consultation préconceptionnelle, ou lors de l’examen du 4e mois et peut être réévaluée lors des consultations mensuelles en fonction du suivi de la grossesse.
Conseils nutritionnels
Dès le début de votre grossesse, adoptez une alimentation équilibrée et sans alcool. Certains aliments sont à privilégier, car ils apportent des vitamines et nutriments indispensables à votre bébé.
En complément des trois repas principaux, vous pouvez introduire une collation à compter du deuxième trimestre.
Une alimentation équilibrée, c’est manger :
- cinq fruits et légumes par jour ;
- des féculents et des légumineuses à chaque repas selon votre appétit ;
- des produits laitiers trois fois par jour ;
- des protéines (viande, poisson ou œufs), une à deux fois par jour ;
- de l’eau à volonté.
Le guide nutrition de la grossesse : consultez le directement ici
Les conduites addictives
Le tabac a des effets négatifs sur la grossesse et le développement du bébé. C’est pourquoi on recommande aux femmes enceintes de ne pas fumer.
Voici des réponses aux questions les plus courantes au sujet de la consommation de tabac durant la grossesse
Puis-je fumer pendant ma grossesse ?
Il est recommandé de ne pas fumer pendant la grossesse ni de s’exposer à la fumée des autres, car le tabac nuit au développement du fœtus.
En effet, les produits chimiques qui s’y trouvent empêchent le bébé de recevoir tout ce dont il a besoin pour bien grandir. Par exemple, le monoxyde de carbone diminue la quantité d’oxygène qui se rendra jusqu’à lui.
Même un petit nombre de cigarettes peut avoir des répercussions négatives. Cependant, plus une femme enceinte fume, plus les risques sont grands. Les bénéfices sont plus importants si la femme enceinte arrête de fumer au cours du 1er trimestre. Cependant, même au 3e trimestre, il est encore avantageux de cesser le tabagisme.
Il n’est donc jamais trop tard pour renoncer au tabagisme ou au moins réduire sa consommation. En fait, même une petite réduction peut faire une différence, car les risques pour la santé du bébé diminuent même quelques heures après la dernière cigarette fumée.
Quels sont les effets du tabac sur le fœtus ?
Le tabagisme influence le déroulement de la grossesse à toutes les étapes. Dès le départ, le fait de fumer diminue les chances d’être enceinte. Par la suite, les femmes qui fument sont plus susceptibles de vivre une grossesse ectopique, c’est-à-dire que l’embryon s’installe dans les trompes de Fallope plutôt que dans l’utérus. Elles ont également un risque plus important que le placenta décolle de la paroi de l’utérus ou qu’il soit placé trop près du col (placenta prævia). Les fumeuses sont d’ailleurs plus nombreuses à connaître des saignements anormaux pendant la grossesse ou lors de l’accouchement.
Les études démontrent que le fait de fumer pendant la grossesse augmente le risque :
- de fausse couche (avortement spontané);
- d’accouchement prématuré;
- de faible poids à la naissance.
Certaines études semblent aussi indiquer que le tabagisme pendant la grossesse est associé à :
- des dommages au cerveau et aux poumons du bébé causés par la nicotine;
- des malformations congénitales (ex. : fente labiale ou platine);
- la mort subite du nourrisson.
Enfin, les enfants qui ont été exposés à la fumée du tabac pendant la grossesse risquent davantage d’avoir des infections (otites, bronchites, pneumonies) et de développer de l’asthme.
La fumée des autres est-elle nocive pour mon bébé ?
La fumée secondaire, c’est-à-dire la fumée des autres fumeurs, représente un danger pour la femme enceinte et pour le fœtus.
Les mères qui ont été exposées à la fumée du tabac pendant leur grossesse sont plus susceptibles de mettre au monde un bébé de petit poids. Ces bébés risquent également de mourir de la mort subite du nourrisson ou de connaître divers problèmes de santé.
La meilleure façon de protéger votre santé et celle du fœtus est de demander à votre entourage de ne pas fumer en votre présence, à la maison ou dans la voiture. Les fumeurs devraient donc le faire seulement à l’extérieur et en s’assurant que la fumée ne pénètre pas à l’intérieur.
En effet, ouvrir une fenêtre ou utiliser un ventilateur dans la maison ou dans la voiture n’est pas suffisant pour éliminer les effets nocifs de la fumée secondaire. De plus, la fumée d’une cigarette consommée à l’intérieur de la maison perdure dans l’air, même après que la cigarette est éteinte. C’est ce qu’on appelle la fumée tertiaire.
Vaccinations
- Fiche infos patientes : vaccination et grossesse
- Fiche infos patientes : cocooning
- Vidéo vrai faux Vaccination et grossesse
- Vidéo vrai faux Vaccination et grossesse – La coqueluche
Examen bucco-dentaire
Tout au long de la grossesse, une bonne hygiène de la bouche est indispensable
À compter du 4ème mois de grossesse (de préférence avant la 24ème semaine d’aménorrhées), vous pouvez bénéficier d’un examen de prévention bucco-dentaire chez le chirurgien-dentiste de votre choix. Cet examen est intégralement pris en charge par l’Assurance Maladie et vous n’avez pas à faire l’avance des frais.
Diabète gestationnel
Le diabète gestationnel est une élévation du taux de sucre dans le sang (glycémie) survenant pendant la grossesse.
Il peut passer inaperçu, mais il est important de le dépister car il peut avoir des conséquences pour la santé de la mère et du bébé (poids élevé du bébé à la naissance, accouchement plus compliqué, risque de développer un diabète de type 2 plus tard…).
Le dépistage n’est pas systématique pour toutes les femmes enceintes. Il est proposé uniquement en présence de facteurs de risque identifiés, afin de détecter précocement une éventuelle anomalie du métabolisme du glucose.
Quand et pour qui est proposé le dépistage ?
Le test est recommandé si vous présentez l’un des facteurs suivants :
- Antécédent de diabète gestationnel lors d’une grossesse précédente,
- Antécédent familial de diabète de type 2 au premier degré (parents, frères/sœurs),
- Indice de masse corporelle (IMC) en début de grossesse supérieur ou égal à 25,
- Antécédent d’un enfant macrosome (poids supérieur au 97ᵉ percentile pour l’âge gestationnel),
- Âge maternel ≥ 35 ans.
En quoi consiste le dépistage ?
Le dépistage se déroule en deux temps :
- Au 1er trimestre de grossesse :
Une simple prise de sang à jeun est réalisée pour mesurer la glycémie.
→ Une glycémie à jeun est considérée pathologique si elle est supérieure ou égale à 0.92 g/L (5.2 mmol/L). - Entre 24 et 28 semaines d’aménorrhée (SA) :
Si nécessaire, on réalise une hyperglycémie provoquée par voie orale (HGPO). Ce test consiste à boire une solution contenant 75g de glucose, suivie de trois prises de sang :- à jeun,
- une heure après ingestion,
- deux heures après ingestion.
Les résultats permettent d’évaluer la capacité de l’organisme à gérer l’apport de sucre, et de diagnostiquer ou non un diabète gestationnel.
Vos échographies
3 échographies conseillées, au rythme d’une par trimestre.
Les échographies sont remboursées à 70 % jusqu’à la fin du 5e mois de grossesse, puis à 100 % au titre du risque maternité à partir du 1er jour du 6e mois de grossesse.
En cas de grossesse pathologique ou de pathologie fœtale, d’autres échographies peuvent être prescrites. Elles pourront être prises en charge, sous réserve de l’accord préalable du service médical de votre caisse d’assurance maladie.
Dépistage de la trisomie 21
La trisomie 21, aussi appelée syndrome de Down, est une anomalie chromosomique due à la présence d’un chromosome 21 supplémentaire. Les personnes atteintes de trisomie 21 présentent un développement intellectuel variable, parfois associé à des problèmes de santé (cardiaques, digestifs, etc.).
Il n’existe pas de traitement curatif de cette anomalie, mais un accompagnement adapté permet souvent aux enfants porteurs de trisomie 21 de progresser, de s’épanouir et de développer leur autonomie.
Pourquoi un dépistage est-il proposé ?
Le dépistage permet d’évaluer le risque que le fœtus soit porteur de la trisomie 21, afin de proposer, si nécessaire, des examens complémentaires. Il s’agit d’une démarche volontaire qui repose sur l’information et le consentement éclairé de la patiente. Ce dépistage n’est pas obligatoire.
Comment se déroule le dépistage ?
Depuis 2010, un dépistage combiné est proposé à toutes les femmes enceintes au 1er trimestre de grossesse. Il prend en compte :
- Les résultats de l’échographie du 1er trimestre, notamment la mesure de la clarté nucale du fœtus.
- Le dosage de deux marqueurs sériques (protéines spécifiques dans le sang maternel).
Ces données, associées à l’âge de la patiente, permettent d’établir un calcul de risque individualisé.
Ce dépistage ne permet pas de poser un diagnostic, mais d’estimer la probabilité. En cas de risque élevé, des examens supplémentaires, comme une analyse de l’ADN fœtal libre circulant (test non invasif) ou un diagnostic prénatal invasif (amniocentèse ou biopsie de trophoblaste), peuvent être proposés.
Informations utiles
- Le dépistage ne peut être réalisé que par des échographistes habilités.
- Un document d’information officiel, validé par la Haute Autorité de Santé (HAS), est remis à la patiente pour l’aider à comprendre les enjeux du dépistage.
Le Diagnostic Anténatal
Le diagnostic anténatal regroupe l’ensemble des examens réalisés pendant la grossesse pour surveiller la santé du bébé à naître. Il a pour objectif de détecter d’éventuelles anomalies ou maladies chez le fœtus, le plus tôt possible, afin d’informer les futurs parents et de proposer, si nécessaire, une prise en charge adaptée.
Il peut inclure :
- Des examens d’imagerie, comme les échographies,
- Des analyses de sang, pour repérer certains marqueurs biologiques,
- Et parfois des examens plus spécifiques, comme l’amniocentèse ou le prélèvement de villosités choriales, lorsque cela est justifié.
Ces examens sont proposés, jamais imposés, et accompagnés d’une information claire et d’un temps de réflexion. Ils visent avant tout à mieux comprendre le développement du bébé et à accompagner les parents dans leurs choix, en toute confiance et sans jugement.
Au cours du suivi de grossesse – notamment à l’occasion des échographies recommandées autour du 3ᵉ, 5ᵉ et 7ᵉ mois – votre professionnel de santé peut vous orienter vers un Centre Pluridisciplinaire de Diagnostic Prénatal (CPDPN) pour un avis complémentaire.
Le CPDPN du CHU de Clermont-Ferrand regroupe une équipe pluridisciplinaire de praticiens aux compétences reconnues dans les domaines cliniques et biologiques du diagnostic prénatal, ainsi qu’un conseiller en génétique.
Ce centre travaille en lien étroit avec le Réseau de Santé en Périnatalité d’Auvergne, afin d’assurer un accompagnement global, coordonné et adapté à chaque situation.
L'entretien prénatal précoce
L’entretien prénatal précoce obligatoire est réalisé par un médecin ou une sage-femme dès lors que la déclaration de grossesse a été effectuée. C’est un moment privilégié au cours duquel je pose librement mes questions, j’exprime mes inquiétudes ou mes attentes. A l’issue de cet entretien, un accompagnement personnalisé peut m’être proposé en cas de besoin. Je peux le programmer quand je le souhaite, le plus tôt possible étant le mieux.
Il est pris en charge à 100% par l’Assurance Maladie
Téléchargez le flyer du gouvernement sur l’entretien prénatal précoce ICI.
La préparation à la naissance et à la parentalilté
Les 7 séances de préparation à la naissance et à la parentalité peuvent être individuelles ou collectives.
Elles me donnent l’opportunité de préparer mon accouchement et l’accueil de mon enfant. Je les planifie avec ma sage-femme. Au cours de ces séances, j’en profite pour poser toutes les questions sur l’alimentation de bébé