La contraception, les grossesses, la ménopause… Autant de moments clés de la vie des femmes pour lesquels elles n’hésitent pas à consulter une sage-femme, un gynécologue ou un médecin généraliste.
Anatomie de l’appareil génital féminin
Contraception, règles douloureuses, grossesse, ménopause… Ces moments importants qui ponctuent la vie des femmes nécessitent un suivi gynécologique. Douleurs intimes, suivi de grossesse, problème de fertilité, la relation qu’entretiennent les patientes avec leurs praticiens se tisse année après année autour de leur intimité.
Situé dans le bassin, l’appareil génital féminin est formé de plusieurs parties. Tout d’abord, les ovaires produisent les ovules et les hormones sexuelles (œstrogène et progestérone), qui s’activent à partir de la puberté sur ordre d’hormones sécrétées par le cerveau. Les ovaires communiquent avec deux trompes utérines pour permettre aux ovules de rejoindre la cavité que l’on appelle l’utérus. C’est à cet endroit que se développe l’embryon en cas de fécondation de l’ovule par un spermatozoïde. Cette cavité communique par un col, avec un conduit que l’on appelle le vagin qui se poursuit par la vulve, les grandes et les petites lèvres ainsi que par le clitoris.
La face interne des différentes cavités est tapissée d’une muqueuse. Au moment des règles par exemple, une partie de la muqueuse utérine qui s’est développée, est évacuée. C’est ce qui provoque les saignements des règles. Des glandes assurent aussi la sécrétion de substances lubrifiantes, comme les glandes de Bartholin au niveau vaginal. L’intérieur de ces cavités renferme une flore bactérienne. Ces micro-organismes ont une activité habituellement protectrice. Ils maintiennent un environnement acide qui agit comme un bouclier protecteur. L’appareil génital féminin est assez complexe, il demande une certaine maîtrise.

Suivi gynécologique : les sages-femmes aussi à votre écoute
Si vous êtes en bonne santé, la sage-femme peut réaliser votre suivi gynécologique de prévention.
Quel que soit votre âge, vous pouvez aller consulter une sage-femme, que vous ayez eu ou non des enfants.
Les sages-femmes pratiquent un examen clinique complet (général et gynécologique) et tous les actes nécessaires à votre suivi. Elles réalisent également les frottis cervico-vaginaux de dépistage et peuvent vous prescrire tous les examens complémentaires utiles à votre suivi. Elles peuvent aussi pratiquer des échographies gynécologiques de surveillance et de dépistage.
Les sages-femmes sont compétentes pour dépister des pathologies et vous adresse alors à un médecin.
Les sages-femmes peuvent vous proposer différentes méthodes contraceptives et peuvent vous prescrire l’ensemble des moyens contraceptifs, à savoir :
– les contraceptifs locaux et hormonaux,
– les contraceptifs intra utérins, les diaphragmes et les capes,
– les contraceptifs d’urgence.
Elles peuvent effectuer :
– la pose, la surveillance et le retrait du diaphragme ou de la cape,
– l’insertion, la surveillance et le retrait de contraceptifs intra-utérins,
– le pose et le retrait des implants.
La sage-femme peut également procéder à la vaccination contre le papillomavirus humain.
A savoir : les sages-femmes peuvent également prescrire, délivrer et administrer des contraceptifs auprès de patientes mineures en dehors de tout recueil obligatoire, au préalable, du consentement des titulaires de l’autorité parentale.
Quand consulter ?
La première consultation a le plus souvent lieu au début de l’activité sexuelle, en vue de la prescription d’une contraception. Puis, le suivi doit perdurer toute la vie, à raison d’au moins une visite par an. En dehors de cela, les patientes doivent consulter en cas règles douloureuses, douleurs pelviennes, douleurs aux seins, irrégularité menstruelle, ou toute autre situation anormale…
Comment se passe une consultation ?
Lors de l’examen clinique, le praticien procède au toucher vaginal, à la palpation de l’abdomen et à l’examen des seins. Il introduit un spéculum pour observer la cavité vaginale et le col de l’utérus. Chez une jeune patiente, cet examen n’est pas systématiquement pratiqué.
Le frotti cervico-utérin (FCU) permet de détecter d’éventuelles lésions précancéreuses et de les traiter avant qu’elles ne se transforment en cancer du col de l’utérus.